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Abdelaziz Essid : On n'a pas été avisé de la décision de la HAICA

Abdelaziz Essid, avocat d’El Hiwar Ettounsi est intervenu dans Romdhane Show le soir du jeudi 23 juin 2016, pour parler de la décision de la HAICA concernant le fait d’imposer le label "moins de douze ans" et le fait de changer l’heure de la diffusion du feuilleton Awled Moufida. 

 

D’emblée, Abdelaziz Essid dit que la chaine n’était pas du tout avisée au préalable et qu’elle n’a reçu aucune observation concernant le feuilleton.
Essid a dit que toute l’équipe est désolée de ne s’apercevoir des décisions de la HAICA qu’à travers les médias. « Nous avons un bureau officiel où l’on est joignable, hélas la HAICA ne nous contacte pas pour nous aviser des décisions prises à l’encontre d’El Hiwar et il ne s’agit pas de la première fois. En plus, à chaque fois que nous sommes avisés, nous respectons bien toutes les consignes".


Si la HAICA décide du temps de transmission, explique Essid, il s’agit d’une sorte de condamnation « Nous nous sommes engagés avec des annonceurs et ce changement d’horaire se répercute sur nos contrats ! Ce feuilleton est pourtant regardé par plus de 500 000 tunisiens au moins sur internet, alors, l'on trouve cette décision dépassée. De toute façon Romdhane s’achèvera bientôt et le feuilleton a déjà réussi

 

Ceci n'encourage pas les productions artistiques

 

Je pense aux prochains travaux et aux producteurs qui vont avoir tout le mal du monde à connaitre les limites auxquelles ils doivent s’arrêter, dit Essid ! Et d'ajouter: "Autrement, ils ne vont plus produire parce qu’il n’existe pas de feuille de route claire qui définit le comportement choquant. Nous avons un cahier de charge et on la respecte à la lettre et nous essayons vraiment de respecter l’objectivité, l’impartialité, le droit de réponse, etc. mais pour ce qui est du travail artistique, c’est le public qui tranche » dit-il.


L’avocat d’El Hiwar ajoute que plusieurs feuilletons passent avant 22 heures et diffusent des sujets bien plus choquants que ceux traités dans Awled Moufida. « A mon sens, c’est le public qui juge parce qu’il peut, moyennant l’utilisation d’un bouton, changer de chaine si le travail ne lui plait pas ou s’il le juge choquant ».


Notons que Hédi Zaïem, pour avoir les deux sons de cloches, a tenté de joindre, et à maintes reprises, Nouri Lajmi, directeur de la HAICA, sauf qu’il ne décrochait pas.

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